Pour les entreprises de l’industrie et de la technologie, la Russie et le monde russophone constituent des marchés importants. Leurs parts dans les exportations des PMEs françaises sont en constante augmentation.
Pour une entreprise française, que faut-il savoir sur les traductions techniques pour que la mise sur le marché russe de ses produits soit réussite ?
Dans certains cas, ce sont les distributeurs qui se chargent de la traduction et de l’adaptation. Ils connaissent mieux leur marché, les attitudes des consommateurs et les réglementations. Mais que faire si vous êtes amenés à commander vous-même une traduction technique à un traducteur russe freelance?
Quels sont les pièges à éviter ?
Je travaille depuis de nombreuses années dans le domaine de la traduction technique, dans des secteurs d’activités tels que la construction, l’énergie nucléaire, la biotechnologie, la sécurité.
Je parcours dans cet article les points essentiels à connaître si vous êtes un fabricant français et vous souhaitez commander une traduction en russe à un prestataire freelance ou à une agence.
Expliquez vos produits en détail au traducteur russe choisi: fabrication, qualité, fonctionnement, logistique, après-vente. Plus votre prestataire connaitra vos produits – mieux ce sera. Demandez-lui – en français – d’expliquer votre produit. S’il ne peut pas présenter votre gamme en français, la traduction risque d’être de mauvaise qualité.
De même s’il ne s’agit pas d’un produit mais d’un service. Si ce professionnel n’est pas capable de présenter votre service en français de manière cohérente… Comment pouvez-vous espérer qu’il sera capable de transposer votre texte en russe et de donner envie à vos consommateurs russophones ?
En bref, un bon traducteur russe est un bon commercial. Même si il s’agit de la traduction technique !
Malheureusement, si vous ne parlez pas russe, vous ne pouvez pas vérifier si la traduction est exacte et si le prestataire est familier avec le vocabulaire de votre domaine. Je vous conseille, lorsque vous commencez à travailler avec un nouveau traducteur technique, de montrer le résultat de son travail à votre distributeur russophone ou à un autre expert dans votre secteur. Cela vous permettra d’obtenir un avis indépendant sur la précision et la clarté de la terminologie.
Essayez toujours de choisir un interprète technique expérimenté dans votre domaine. Parce que, croyez-moi, la traduction technique russe dans le secteur de la construction et celle dans le domaine de la biotechnologie, par exemple, demandent des connaissances très différentes. Je dirais même qu’il s’agit de deux professions différentes, l’une nécessitant des connaissances en matériaux de construction, en physique des matériaux, etc. et l’autre nécessite des notions en médecine et en biochimie !
Ainsi, privilégiez toujours un traducteur technique familier avec votre secteur d’activité et y ayant des références, pour que la terminologie utilisée soit concise, claire et homogène.
Comme je l’ai mentionné plus haut, le prestataire doit connaître votre produit – ou plutôt, toute votre gamme.
Peu de personnes y pensent, mais dans l’idéal, votre traducteur russe technique devrait également connaître les marchés où votre produit est vendu, comprendre qui sont vos clients et pourquoi ils achètent. Bien entendu, vous ne pouvez pas exiger qu’il soit également un expert en marketing.
Mais s’il combine ces deux compétences, sa traduction sera bien meilleure, plus précise et plus efficace. Après tout, la tâche de tout support technique – notices, manuels d’utilisation, fiches techniques – est d’aider l’utilisateur. Donc, il faut bien le connaitre.
Bien que – expirez ! – pour traduire votre cahier de charges ou votre brevet, les connaissances en marketing sont moins nécessaires. Mais pour les manuels, les catalogues, les fiches techniques – oui !
Si le traducteur ne vous demande jamais aucune explication, méfiez-vous ! Quelle que soit son expertise présumée, s’il ne vous pose pas une seule question la première fois que vous travaillez ensemble, ce n’est pas un bon signe.
La traduction technique exige une connaissance très approfondie du produit en question. Ce niveau de connaissance du produit ne peut provenir que du fabricant. Par conséquent, un bon professionnel vous demandera constamment, du moins au début, des précisions sur vos produits et ses fonctionnalités.
C’est l’un des rares domaines de notre métier où les outils en ligne s’en sortent plutôt bien (à condition d’être toujours relue par un humain).
Le plus souvent, votre traducteur russe effectuera un brouillon à l’aide d’un outil professionnel (différent de Google Translate) et procédera ensuite à des modifications. Mais je vous conseille vivement de ne pas traduire vous-même avec Google Translate ou un autre logiciel similaire. Sans connaissance de cette langue, vous vous retrouverez avec un texte compréhensible mais plutôt ridicule qui ne peut pas être utilisé sans être relu.
Faisons maintenant un résumé de ce qui est le plus important.
N’hésitez pas à nous contacter pour tout projet de traduction français russe ou russe français, pour avoir une prestation en accord avec les critères que j’ai évoqué dans cet article.