Vous souhaitez faire traduire votre site en russe ? Pour réussir l’adaptation de la version russe à des moteurs de recherches, le prestataire doit réunir au moins cinq domaines d’expertise importants:
La mise en page est un véritable problème pour le prestataire chargé de la traduction d’un site internet. Donc un minimum de connaissances en web design sera un plus considérable lors de votre choix du traducteur. Un bon point : la mise en page d’un site francophone conviendra tout à fait à la lecture de caractères russes.
Comme le cyrillique a le même espacement que l’alphabet latin et se lit de la même façon, de gauche à droite, de haut en bas (à la différence du chinois, par exemple).
Un site internet qui apparaît sur la 55ème page dans les résultats d’une recherche ? Pas une bonne idée. Lors de la traduction, le traducteur doit avoir une marge de liberté pour bien positionner les mots clés dans son texte, pour obtenir un bon référencement naturel. Il doit avoir la liberté de repositionner les accents dans vos textes de façon optimal pour les robots de moteurs. Eventuellement changer des phrases peut être nécessaire. Bref, un traducteur russe-expert en SEO – c’est un choix idéal !
Petite astuce : lors du choix du traducteur pour traduire votre site en russe, regardez bien… le positionnement de son propre site sur Google. Si vous trouvez ce traducteur sur la première page de Google, hors pub – cela veut dire qu’il a des connaissances nécessaires en référencement ! Sachez qu’en Russie en termes de nombre d’utilisateurs Google n’a que la 2ème place (près de 45%), et la première place (près de 55%) appartient au moteur Russe Yandex. Donc il faut savoir référencer à la fois sur Google et sur Yandex.
Le traducteur chargé de l’adaptation d’un site web doit avoir des compétences techniques suffisantes pour gérer de nombreux formats de documents.
Au minimum, choisissez un traducteur capable de travailler directement avec WordPress, Wix, Jimdo ou autres CMS de base – cela sera utile lorsqu’il vous faudra refaire appel à ce même traducteur pour mettre à jour le blog ou les pages produits.
Aujourd’hui vousne traduisez que le site. Mais la step 2 sera sans doute d’être présents sur les réseaux sociaux russes et créer des communautés autour de vos produits et services. Si le traducteur que vous choisissez sait gérer les communautés de produits sur les réseaux sociaux, en reprenant votre model de SMM français et en l’adaptant au marché russe – votre développement sur les marchés russophones ira beaucoup plus vite!
L’idéal serait aussi que votre traducteur se repère dans les marketplaces web russes (par exemple Wildberries et Lamoda pour le secteur du textile, Yandex Market pour les produits industriels). Ainsi vous pourrez confier à votre traducteur russe les tâches marketing : le référencement de vos produits sur les marketplaces à potentiel de plus en plus intéressant.
La transposition d’un texte vers une autre langue nécessite parfois une adaptation culturelle. Exemple : vous connaissez la marque française de produits infantiles «Blédina» ? Impossible d’introduire une marque avec un tel nom sur le marché russe. Le mot Blédina est très consonnant avec un des mots les plus grossiers en russe. Quoi qu’il en soit privilégiez toujours un traducteur dont le russe est la langue maternelle russe. Cela sera le gage d’une parfaite connaissance des codes culturels russes. Il aura l’intuition linguistique innée pour toute expression, mot ou cas de figure qui paraitra déplacé en russe.
En résumé, pour bien localiser votre site en russe, il faut faire appel à un traducteur russe natif, ayant des expertises complémentaires en SEO, webmarketing et éventuellement marketplaces russes sectoriels.
Auteur de l’article:
Marina Yulis
Marina Yulis, interprète professionnelle, linguiste diplômée ( diplômes de Master LEA Université Paris 12; Master Information, Communication Université Paris 2 Assas ). Dirigeante de l’agence Marina Yulis Traduction ( Paris ) depuis 2011. Depuis 2010, expert de la communauté professionnelle des traducteurs Proz KudoZ ( réseau international permettant aux traducteurs de s’entraider pour la traduction de termes ).